Ouvrir une franchise en Espagne sans parler la langue, est-ce possible ?

Vous êtes décidé à franchir les Pyrénées pour ouvrir une franchise en Espagne, mais vous n’avez pas du tout ou peu de notions en espagnol ? Ce n’est pas un problème insurmontable. Voici quelques conseils.

26/08/2016

La barrière de la langue n’est pas un obstacle pour s’installer en Espagne

Si votre projet de franchise est bouclé mais que vous n’avez pas le temps d’apprendre l’espagnol, vous pouvez quand même tenter l’aventure. Le plus simple est de pouvoir compter sur une personne proche et disponible qui maîtrise bien la langue. Elle sera à même de vous épauler dans toutes vos démarches avec l’administration, les agents immobiliers, vos fournisseurs et partenaires, etc. Vous pouvez également contacter la communauté française vivant en Espagne. Les Français installés dans la péninsule ibérique sont nombreux. Parmi eux, vous trouverez facilement des entrepreneurs qui pourront vous donner des conseils. Le réseau social Facebook est aussi un bon outil pour faire de nouvelles connaissances. Par ailleurs, étant une langue latine, l’espagnol n’est pas si éloigné du français. Apprendre la langue n’est donc pas si compliqué. Il existe des méthodes et des cours en ligne de bonne qualité qui vous permettront de vite progresser. Bien sûr, vous serez un peu perdu au début dans les conversations, mais au bout de six mois ça ira beaucoup mieux et au bout d’un an, vous serez à l’aise !

Bien préparer son implantation en franchise

Si vous ne maîtrisez pas la langue du pays, soyez au moins expert sur les démarches et le droit de la franchise en Espagne. Contrairement à la France, dans ce pays, la franchise n’est pas encadrée par des lois spécifiques. Toutefois, l’information précontractuelle est définie par l’article 62 de la loi n °7/1996 et le décret royal n °2485/1998. Cet équivalent au DIP français doit être fourni par le franchiseur au moins 20 jours avant la signature du contrat, précontrat ou paiement par le franchisé. Ce document doit renseigner le numéro d’inscription, l’expérience du franchiseur, la date à laquelle l’entreprise est devenue franchise, le développement du réseau, le montant de l’investissement requis et la description de la franchise (fonctionnement, savoir-faire, accompagnement par le franchiseur). Il vaut mieux se faire conseiller durant la négociation du contrat, et avant de signer mieux vaut relire attentivement toutes les clauses du contrat. Un avocat pourra vous conseiller et vous permettre d’éviter des problèmes futurs.

Si toutefois vous souhaitez ouvrir une franchise en France, l’article de notre partenaire Toute La Franchise vous présentera les différentes étapes à suivre.



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